La trouvant digne d'être connue, j'ai longtemps désiré divulguer mon
histoire. Ce jour étant venu, je m'en donne à coeur joie tout au long de ces
pages
Je suis née en Algérie, dans une famille juive, laborieuse et
traditionaliste. Ma mère observait les rites religieux les plus importants
en aveugle disciplinée. C'est a dire qu'elle appliquait ce qu'on lui avait
appris, sans négligence, mais aussi sans excès. Par contre, mon grand père
maternel était un homme de Dieu, un vrai fils d’Abraham, circoncis
non seulement de chair mais, également, de coeur.
Avec lui, nulle dérogation : c'était le Judaïsme rabbinique dans toute sa
rigueur et son intolérance C'était des dévotions perpétuelles, un style de
vie exemplaire. Ce qui nous donnait une étrange sensation de sécurité
‘’ avec un ‘’Haham" (Sain) pareil, pas d’inquiétude : nous sommes à l'abri
des dangers !" pensais-je chaque fois qu'un nuage pointait à l'horizon.
Et pourtant, bien qu’appréciant la chaude et agréable ambiance des jours
de fêtes, j’étais hostile…Ou, plutôt, réfractaire à la religion. Pour moi,
ce n’était que des traditions qui ne rendaient, ni meilleur, ni pire, et
surtout pas plus heureux. Car, en dehors des victuailles dont elles
s'accompagnaient, elles n'apportaient aucune certitude quant au présent et
aucune espérance quant à l’avenir. Restait les illusions...et j'en étais
gavée.
J'ai vécu ainsi, dans ce contexte, jusqu'à l'age de dix huit ans ; age
auquel je me suis mariée et où j'ai dû quitter mon pays, ma famille, pour
aller résider au Maroc et c'est là-bàs, au coeur d'épreuves particulièrement
pénibles, que mon opinion se trouva confortée : la religion n'était d'aucun
secours dans les vicissitudes de l'existence et il n’y avait, par
conséquent, aucune raison de s’y conformer.
La mort subite de mon père ayant succédé à vingt ans de déboires
continuels, je sombrai dans une dépression sans fin. Com ment décrire ce.
Calvaire ? Les mots sont trop faibles. Disons seulement que j'ai souffert
comme une damnée et que je me suis ruinée en médecins et en drogues de
toutes sortes. Recours, médications, pratiques occultes ... oui, tout y est
passé, rien n'a été oublié.
Devant ce martyre interminable, une amie bien intentionnée me donna ce
conseil : ‘’ Faites comme moi : Pratiquez la religion et Dieu vous bénira’’
Dieu…Dieu…Mais où est-il dans tout ce gâchis ?me dis-je. Je ne l’aperçois
pas. Qu’un jour il daigne se manifester et je me jette dans bras !"
Les colonies perdues, j'atterris en France avec mon mari et mes trois
enfants
Mais, au lieu du mieux que j’escomptais, je n’y rencontrai que des
embûches. Lesquelles mirent le comble à mon désarroi. Au point que je
décidai de me supprimer. Bien que disposant d'une énorme quantité de
barbituriques, et après avoir longtemps mûri ce projet, j’optai pour le gaz.
Et c'est à l'instant de passer au stade de l’exécution que je reçus ce ;
prospectus :" Maladies, épreuves, coups durs…
Vous pouvez en sortir : le temps des mi-racles n'est pas termine Venez
place de la Brèche à Niort et vous y découvrirez le remède, par excellence.
Tout d’abord, je n'en crus pas mes yeux Mais, peu à peu une pensée finit
par s'imposer, et si c'était vrai ?...Pourquoi ne pas essayer ?..."
Un espoir fou me donnant des ailes, je volai à l'adresse indiquée. Et là…Que
vis-je ? Déception ! Un chapiteau avec, au fronton, une fléchette portant
ces mots "Dieu te cherche' et, à l'intérieur, une assemblée hétéroclite, une
chaire, un piano…
Quoi ?... C'est cela qui m’a fait courir ?" me dis-je, horriblement
désappointée. Quand, après avoir subi les chants d’ouverture, j’entendis le
sermon qui me fut asséné, je cru étouffer de rage "Voilà leur remède
infaillible : Jésus-Christ ! Mais je suis juive, que vais-je en faire de
leur Jésus-Christ ?.." me dis-je, à deux doigts de blasphémer.
Juive. Mais si malade…Que je n’eu pas la force de fuir. Et des versets
inouïs commencèrent à frapper mes oreilles ‘’La jeune fille deviendra
enceinte’’. Il est né d'une vierge…On l'appellera Dieu Puissant, père
Éternel, Prince de la Paix…Ils ont percé mes mains et mes pieds ... Ils se
sont partagé mes vêtements, ont tiré au sort ma tunique etc.…etc. Intriguée,
je revins les jours suivants et, à force de compulser ma Bible, je fus bien
obligée de me rendre à l'évidence : Jésus était bel et bien le Messie
annoncé par les prophètes !
Dieu avait accompli sa promesse. A mon tour de tenir la mienne Du moment
qu'il s'était, enfin, révélé, je me devais de lui rester attachée
Et c'est ainsi que je quittai l'enfer où je grillais pour m’établir dans
ce paradis insoupçonné : paix, repos, joie de vivre, assistance, guérison
... Tout m'avait prodigué, en effet. Et il ne restait plus que la conversion
des miens pour parfaire ce bonheur
Exceptionnel. Je me jurai, donc, de les amener à Ychoua. Mais, dès les
premières tentatives, je compris hélas ! Combien cette entreprise allait
s'avérer ardue.
" Laisse mes enfants tranquilles hurla mon mari. Ne va pas les
contaminer ! ‘’
Laisse tes cousins tranquilles, ne va pas leur tourner la tête !" tempêta
mon oncle sans même s’arrêter à mes explications. Laisse moi tranquille avec
tes histoires à dormir debout ! s'emporta ma soeur, pareillement furibonde.
Ah ! Ce fut dur, oui. Mais satan eut beau faire, avec le temps et la
prière mon but fut largement atteint: mes enfants, mon mari, ma soeur, ma
mère, ma belle-mère, mon gendre, ma belle-fille et tous mes petits-enfants
sont, à l'heure actuelle, sauvés. Alléluia…
A propos de ma mère et de ma soeur, il est d'ailleurs utile que je relate
de quelle manière elles ont été, quant à. elles, touchées. C'est même
indispensable ; d'abord pour la bon~ ne compréhension de mon récit. Et
ensuite parce que 1’intervention divine n’en paraîtra que plus prodigieuse,
réellement étourdissante.
Me sachant dans le cloaque de la neurasthénie depuis de trop
nombreuses années et redoutant pour ma vie (car je ne leur avais pas caché
ma résolution d’en finir), elles avaient
décidé, un beau jour, d'entreprendre le voyage, afin de s'enquérir de mon
état. Sans doute, aussi, désiraient-elles me soutenir, m'insuffler ne fut-ce
qu'un semblant de courage. Mais, certainement, à la façon des amis de Job.
Car, en vérité, que pouvaient-elles m'apporter en dehors de leur présence
affligée ?...
J'étais, littéralement et humainement, incurable…S'attendant au pire, ce
n'était point
De gaîté de coeur qu'elles avaient envisagé cette visite et je me
souviens toujours du mas
que de circonstance qu'elles avaient arboré en débarquant, ce matin-là,
tout à fait à l'improviste.
Mais... quel ne fut pas leur étonnement en me trouvant transformée,
rayonnante, selon leur expression méconnaissable ! Et quel ne fut pas ma
joie de leur apprendre la fin de mon terrible cauchemar !...
Or, tout cela semblait peu de chose au regard de ce que nous devions
découvrir à la faveur de leur réaction, à la fois, surprenante et spontanée.
En effet, à peine avaient-elles entendu parler de Jésus que, faisant
chorus, elles
se sont soudain écrié : ‘’Mais c'est nous qui avons été prier pour toi !
La bonne de ton frère nous ayant informées qu'il existait une assemblée à
Mostaganem où l'on obtenait beaucoup de miracles, nous y sommes allées.
Pensant qu’il fallait tout tenter, nous y avons alors, déposé notre bulletin
de prière. Et…et... voilà le résultat !’’'
Imaginez la stupéfaction qui se refléta, simultanément, sur nos trois
visages les Rois Mages, à la crèche, contemplant ychoua !... Songez-y Dieu
avait agi à distance et de la manière fabuleuse que l'on sait
Tout devenait, dès lors, si manifeste, si grandiose ... en un mot, si
surnaturel, que ma mère et ma soeur ne tardèrent pas à m’imiter
Gloire au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ... Amen et amen !...
Voilà vingt huit ans que je connais mon Messie. Et je ne fais que voguer
de victoire en victoire :
Mon fils a été miraculeusement rendu à la vie après huit jours d'un coma
provoqué par une rupture d'anévrisme au cerveau. A tous ceux qui venaient me
consoler de sa mort imminente ou des séquelles qu'il conserverait si jamais
il en réchappait, je répondais,
invariablement:"Il sortira: sur ses pieds en possession de tous ses
moyens ! Et ce fut exactement ce qui se produisit... au grand ébahissement
de la famille et du personnel hospitalier...L'une de mes filles a triomphé
d'un accident de voiture au cours duquel elle avait été relevée inanimée et
gravement blessée.
Ma seconde fille a été arrachée, in extremis des griffes d'un
proxénète dans lesquelles
elle était tombée par inadvertance…Matériellement, moralement,
physiquement, j’ai toujours été soutenue, aidée, guidée, protégée.
Et pour achever ce récit qui, loin de perdre en valeur, me parait sublime
avec le recul, j'ajouterai ceci : "Quel regret de n'avoir pas connu Jésus
plus tôt ! Que d'années gâchées ! Que de bénédictions perdues Bref, quel
meilleur tour aurait pris ma vie !...
Mais...mais Dieu sait ce qu'Il fait L'essentiel est qu'Il m'a délivrée,
libérée du joug de Satan qui ne voulait plus me lâcher Et je lui dis Merci
!....
Mon devoir de témoin rempli, reste à m’acquitter d’une
mission encore plus grande et plus sacrée : celle dont je me suis sentie
investie durant la période où j’évangélisais ma belle-fille.
Mes révélations l’ayant troublée jusqu’au tréfonds, mais
balançant tout de même entre l’atavisme et le messianisme, elle avait voulu
entreprendre des recherches personnelles avant de s’engager … et c’est ainsi
que, sans crier gare … elle me mit, un jour, sur la table : la Thora selon
Raphaël Cohen, le Talmud officiel, quelques psaumes extirpés
malencontreusement de leur contexte … bref tout ce qui se vend ou a cours
dans les synagogues et qui ne sont, en fait, que des parcelles de Vérité, de
menues portions d’Écritures.
Portions, au surplus, choisies de façon à respecter,
voire enraciner la vaine croyance de nos frères. Et c’est ainsi que se
transmet, de père en fils, cette littérature litigieuse parce que tronquée,
édulcorée, insidieusement commentée … ce mysticisme farouche, irraisonné …
cette religion piège dont nous avons pâti et qui va, finalement, coûter la
vie à bien des générations. Selon ce qui est écrit dans Osée 4/6 « Mon
peuple périt faute de connaissance ».
Aussi est-ce un vrai miracle si beaucoup de juifs ont
ouvert « leurs yeux, leurs oreilles » et se sont parfaitement réveillés.
Mais, en même temps, quelle stupeur de découvrir à quel destin effroyable
ils viennent d’échapper … tandis que tant d’autres hélas ! n’auront pas
l’heur de le court-circuiter ! …
Écoutez … écoutez gravement, attentivement ce que décrète
la Bible au sujet des mauvais conducteurs spirituels. Dieu les réprouve
hautement et les condamne sans ambages. Car en se donnant pour de grands
savants – alors qu’ils ne sont que des ignorants… de bonne ou de mauvaise
foi – ils entraînent les juifs dans leur ruine. Selon ce qui est écrit :
« ce sont des aveugles qui conduisent d’autres aveugles » … et telle est la
sentence « Malheur aux bergers qui perdent et dispersent. Voici,
j’interviendrai contre vous à cause de la méchanceté de vos agissements »
Luc 11/42 – Ézéchiel 34/1 à 10 – Michée 3 en son entier – Luc 20/45 à 47.
C’est pourquoi, juifs, « cessez de vous confier en l’être
humain, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle. De quelle valeur
est-il ? » Esaïe 2/22 – Jérémie 23 en son entier. N’est-il pas préférable
d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ? »… Ce Dieu qui, se mettant
à notre portée, déclare notamment « ce que je désire, ce n’est pas que le
méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez,
revenez de vos mauvaises voies. Pourquoi devriez-vous mourir, maison
d’Israël ? » Ézéchiel 33/11.
Préambule destiné à montrer qu’il y a mieux, beaucoup
mieux à faire que de se réclamer de traditions futiles, se référer
fanatiquement à nos us et coutumes … ou à quelque autre éthique : pour
meilleurs qu’ils soient, ces principes d’homme sont et demeureront stériles.
Le mieux, par conséquent, est de cesser d’être mouton de
Panurge … de sortir du troupeau pour devenir libres, matures, autonomes. Le
mieux est de se faire une opinion et de ne plus s’en remettre à celle des
autres.
Or, comment acquérir cette opinion si vous ne vous
procurez pas ou si vous n’ouvrez pas le seul livre de référence : la Bible,
Parole de Dieu ? Mais lisez-la donc, ne serait que pour vérifier ces
allégations ! …
Car, pleine du courroux de nos prophètes, révoltée par
l’incompréhension de nos conducteurs et la passivité de notre race, j’ai
décidé de prendre le contre-pied, d’opposer l’antidote qui remédiera à ces
lamentables dommages. La Bible ne mâchant pas ses mots, j’agis de même … et
tant pis si je gêne.
Tout comme Élie – qui, animé d’une sainte colère, avait
confronté le peuple devant l’Éternel – je vais plaider la cause de Dieu en
souhaitant, ardemment, obtenir le même succès éclatant et, donc,
merveilleusement réjouissant.
De même, tout comme ces exégètes rabbiniques que je veux
tenter de neutraliser, je me propose de citer des versets bibliques. Mais à
la différence que, pris cette fois dans le vif, ceux-ci seront suffisamment
explicites pour devenir convaincants et instructifs.
De sorte qu’enfin éclairés, les juifs pourront se
prononcer en toute connaissance de cause. Bien sûr, certains (orthodoxes ou
superstitieux) voudront, malgré, envers et contre tout, persister dans leurs
erreurs. Car, comme le déclare la Bible « ils ont des yeux et ne voient
point, ils ont des oreilles et n’entendent point » Esaïe 6/9 & 10 – Jérémie
5/21. Mais, du moins, le feront-ils sciemment… et partant, à leur plus
complet détriment.
Dieu promet un Messie depuis le commencement des temps.
« La postérité de la femme écrasera la tête de Satan » par qui vient notre
disgrâce, Genèse 3/14 & 15. Ce que Balaam confirme en Nombres 24/17 « un
astre sort de Jacob, un sceptre s’élève d’Israël ».
A partir de là, l’image du Messie émerge peu à peu des
limbes de son mystère. Et chaque prophétie parlant de Lui, contribue à
l’identifier… jusqu’à ce que le voile soit entièrement ôté. D’où l’intérêt
de disséquer la Bible dans sa totalité.
Vu le nombre de ses prophéties – 400 dont 33 réalisées le
jour de sa crucifixion – nul doute qu’en fin de parcours nous puissions
décliner les nom et qualité de cet envoyé. Et non seulement l’évoquer, mais
encore le confesser avec une assurance ferme, inébranlable … à l’exemple de
ceux qui sont morts pour n’avoir pas voulu le renier ! …
Oui … pour qui a fait, de la Bible, une étude sérieuse,
correcte, approfondie, il n’y a pas l’ombre d’une ambiguïté : Yéchoua
(Jésus) est véritablement le messie qu’appelle de tous ses vœux la nation
d’Israël.
Oui … c’est une question capitale que de le croire, de
reconnaître sa méprise et de retourner à Dieu … de ce mettre à son diapason.
Car, seul « celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé … les
autres, tous les autres, seront condamnés » Marc 16/16.
Oui … Israël a failli à sa vocation spirituelle en
laissant aux païens le soin … que dis-je, l’honneur, de propager la Bible et
de prêcher cette bonne nouvelle du royaume des cieux ; lequel n’est réservé
qu’aux vrais enfants de Dieu (je parle de ceux qui procèdent de Dieu et lui
obéissent sans discuter).
Et là, nouveau drame : les juifs ignorent qu’il y a une
vie après la mort … selon ce que nous apprend Daniel 12/2 : « beaucoup de
ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront : les uns
pour la vie éternelle et les autres pour la honte, pour l’opprobre
éternelle ». Mesurez chacun de ces mots, réfléchissez-y avec « crainte et
tremblement ».
Dieu nous laisse le choix : bravo aux gens avisés qui
sauront retomber sur leurs pieds !...
Première touche de clarté : « l’Éternel ton Dieu te
suscitera, du milieu de toi, un prophète comme moi (Moïse). Vous
l’écouterez » Deutéronome 18/15. Dieu dit bien « un » prophète et non
« des » prophètes. Par conséquent il y en a un qui se détache nettement des
rangs : Yechoua.
Puis suivent en crescendo : « et toi Bethléem Ephrata,
petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui
dominera sur Israël et dont l’origine remonte aux jours de l’éternité »
Michée 5/1 à 4 (même origine que Dieu, ce qui est à remarquer).
Après le Psaume 2/1 à 12, voici le Psaume 22/2, aussi
étonnant qu’une vision : « car des chiens m’environnent, une bande scélérats
rôdent autour de moi. Ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compte tous
mes os. Eux ils observent, ils arrêtent leur regard sur moi. Ils se
partagent mes vêtements, tirent au sort ma tunique » ; et le Psaume 69/22 :
« ils mettent du fiel dans ma nourriture et pour apaiser ma soif ils
m’abreuvent de vinaigre » ; le Psaume 40/8 à 11 et le Psaume 45/8 : « c’est
pourquoi ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie par privilège sur tes
compagnons ». Ce qui est compréhensible puisque, gagnant en titre, il reçoit
en finale le grade suprême de Dieu.
Si vous ne trouvez pas tout cela concluant, j’ajoute le
Psaume 89/27 à 30, le Psaume 110 : « le Seigneur dit à mon Seigneur :
assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton
marchepied » ; et enfin le Psaume 118/22 & 23 : « la pierre qu’ont rejetée
ceux qui bâtissaient est devenu la principale de l’angle. C’est de l’Éternel
que cela est venu. C’est un miracle à nos yeux ! ».
Magnifique ! … mais soulignons un autre fait
intolérable : les enseignants juifs ont, purement et simplement escamoté les
prophètes ; ou, ainsi que je l’ai signalé plus haut, ils n’ont relevé que
des versets secondaire, très peu révélateurs puisque pris isolément.
Résultat : autant en emporte le vent !
Cependant, tendez l’oreille … en entendez ce que ces
prophètes contestés ou dédaignés, annoncent très solennellement et qu’en
dehors des rachetés la majorité d’Israël ignore : « C’est pourquoi le
Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici la jeune fille deviendra
enceinte ; elle enfantera un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel – Esaïe
7/14 – Esaïe 1/11 à 16 – Amos 5/21 – Esaïe 6/8 à 13 et surtout Esaïe 9/5 qui
nous confond « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. La
souveraineté reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller,
Dieu puissant, Prince de la paix ».
Puisque Esaïe (chapitre 2/3) déclare que « de Sion
sortira la loi et de Jérusalem la Parole de l’Éternel », il est facile de
comprendre qu’il s’agit non plus de la loi de Moïse, reçue en plein désert
et bien avant l’entrée en pays promis, mais d’une Nouvelle Alliance décrite,
d’ailleurs, par Jérémie 31/31 à 34 : « Voici les jours viennent où je
conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda, une Alliance
Nouvelle. Non comme l’Alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour
où je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte,
Alliance qu’ils ont rompue quoi que je sois leur Maître, mais voici
l’Alliance que je conclurai avec la maison d’Israël. Après ces jours là, je
mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cœur. Je serai leur
Dieu et ils seront mon peuple ».
Et Jérémie n’est pas le seul à parler aussi clair. Voir
Ézéchiel 36/25 & 27 – Malachie 3/1 – Esaïe 6/8 à 13 – Esaïe 11/1 à 3 – Esaïe
11/9 & 10 – Esaïe 42/1 à 5 – Esaïe 49/5 à 7 – et, joyau sans prix, Esaïe 53
dans son entier. Ne pas omettre pour autant Esaïe 51/6 – Esaïe 59/20 & 21 –
ou Esaïe 62/11 & 12 : « Dites la fille de Sion voici ton sauveur arrive.
Voici que le salaire est avec Lui et que les fruits de son activité le
précèdent. On les appellera peuple saint, Rachetés de l’Éternel ».
Il y a aussi Zacharie 9/9 : « Voici ton roi vient à toi.
Il est juste et victorieux. Il est humble et monté sur un âne, sur un ânon
le petit d’une ânesse (accomplissement littéral) ». Zacharie 12/10 : « Alors
je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un
esprit de grâce et de supplication. Ils tourneront les regards vers moi,
celui qu’ils ont transpercé ; ils porteront son deuil comme on porte le
deuil d’un fils unique. Ils pleureront amèrement sur lui, aussi amèrement
que sur un premier-né ». Là encore pas d’équivoque …
Plus précis encore : « On lui dira qu’est-ce que ces
blessures que tu as aux mains ? Et il répondra : c’est que j’ai été frappé
dans la maison de ceux qui m’aimaient » Zacharie 13/6. Faites suivre
Zacharie 14/3 & 4, &12 à 16 et l’on aboutira alors à l’apothéose : la
guerre épouvantable qui va éclater à propos d’Israël … et ce malgré les
efforts éperdus du monde pour l’éviter !…
Yéchoua l’avait prévu dans Osée 5/15 : « Je m’en irai, je
reviendrai dans ma demeure, jusqu’à ce qu’ils s’avouent coupables et qu’ils
cherchent ma face. Dans la détresse ils auront recours à moi ». Oui, il
avait prévu qu’au jour de cette terrible conflagration Israël crierait à Lui
pour être sauvé … et ô merveille ! il répondra à son appel.
Mais en attendant, qu’encourt-on à repousser ces
certitudes, à rester sceptique, sourd, mou, indifférent ?… Consulter Esaïe
65/12 – Jérémie 11/11 … et bien d’autres encore pour savoir ce qu’il en
coûte de tenir tête à l’Éternel.
Sans être prophète moi-même, je puis dire « voilà ce que
vous risquez, dans le meilleur des cas : vous allez tomber dans un autre
panneau. Un faux Messie apparaîtra, en effet ; et, à l’inverse des ancêtres
qui se sont montrés si méfiants à l’égard de Jésus, vous l’accueillerez à
bras ouverts, comme un Dieu.
Ce faisant, vous signerez votre arrêt de mort. Car cet
anti-Christ obligera le monde à violer le plus grand des commandements :
« Tu n’adoreras que ton Dieu et ne te prosterneras que devant Lui seul » !…
Si vous refusez de vous incliner devant ce monstrueux
dictateur, si vous avez le cran de lui résister, vous serez fiché, interdit,
boycotté, mais au ban de la société … en bref condamné à périr sinon par la
force, du moins par la nécessité.
Si vous cédez, contraint et forcé, ce sera encore et
toujours la mort … mais cette fois, éternelle, parce que vous aurez trahi le
Dieu de vos pères.
A ceux qui, ébranlés, veulent bien admette que Jésus est
prophète mais pas davantage, je rétorque : « s’il est prophète, écoutez-Le.
C’est Dieu lui-même qui l’exige en Deutéronome 18/17 : « je leur susciterai
du milieu de leurs frères un prophète comme toi (Moïse). Je mettrai mes
paroles dans sa bouche et Il dira tout ce que je lui commanderai. Et si
quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon Nom, c’est moi qui lui
en demanderai compte ». D’autant plus que de son côté ce même prophète
déclare sans détours au tribunal rabbinique acharné à le salir : « Je suis
le Messie, le Fils du Dieu béni » Marc 14/61 & 62.
A ceux qui, pusillanimes, préfèrent attendre un Messie
plus à leur convenance, j’argue ceci : Quel autre pourrait accomplir, à la
lettre, toutes les prophéties le concernant … alors que, de nos jours,
celles-ci seraient pratiquement irréalisables ? … Et, est-ce que Dieu
tolérerait, sans intervenir, une contrefaçon de sa Parole, une substitution
faisant injure à sa Volonté ?…
Assurément non. Car la Bible affirme que ce faux Messie
sera voué à la perdition éternelle, de même que tous ceux qui l’auront
suivi, encensé.
Mais, à la fin … si Jésus n’était pas ce Messie venu pour
expier les péchés du monde, à la croix, puis appelé à revenir en glorieux
justicier (selon les Écritures), est-ce que Dieu ne l’aurait pas anéanti dès
sa naissance ou, en tout cas, avant qu’il n’ait réussi à marquer son temps
et, surtout, l’humanité ?... Est-ce qu’il ne l’aurait pas rejeté dans la
nuit de l’oubli, comme cela s’est déjà produit pour de prétendus messagers
célestes (Bar-Kochba et tout le reste) ?...
Pourvu que l’on soit honnête et sincère, ai-je dit, la
réponse ne peut être qu’affirmative, catégorique.
Ainsi donc, vous voilà renseignés.
Repoussez, refusez l’échappatoire divin. Continuez à
pratiquer une religion caduque, périmée. Mais sachez-le : elle ne satisfait
que vous-mêmes puisque Dieu s’en est définitivement écarté. La Bible nous le
lance au visage comme un soufflet : « je hais vos nouvelles lunes, vos
fêtes, vos sabbats et vos assemblées. Elles me sont à charge ; je suis las
de les supporter » Esaïe 1/11 à 16 – et également Amos 5/21 : « Je hais, je
méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos cérémonies ».
Ou, au contraire, obéissez à l’ordre d’Ézéchiel 18/31 &
32. Secouez votre inertie, écartez tout fatalisme. Cessez de vous résigner.
« Faites-vous un esprit nouveau, convertissez-vous et vivez ».
L’enjeu est contenu dans Luc 16/16 : « Jusqu’à
Jean-Baptiste c’était la Loi et les prophètes. Depuis lors le Royaume de
Dieu est annoncé comme une Bonne Nouvelle et chacun use de violence pour y
entrer ! ».
Pour votre gouverne, je précise bien qu’un juif converti
– ou plus justement messianique – ne renie rien d’autre que ses erreurs, ses
manquements, ses péchés. Pour ce qui est de sa fidélité à Dieu et aux aïeux,
aucune modification : il demeure juif et plus juif que jamais.
C’est pourquoi, bannissez vos craintes et considérez,
plutôt, l’avertissement tranchant de notre Sauveur bien-aimé : « La terre et
le ciel passeront, mais mes Paroles ne passeront point !... Matthieu 24/35.
Enfin, dernier conseil : hâtez-vous … l’heure est trop grave pour atermoyer
ou tergiverser !...
Liliane Djan – Cannes le 27 Janvier 1988
