LES DONS DE L’ESPRIT
Citation de
Philippe Bouvard—« Les progrès dus à l’intelligence de l’homme sont-ils
de nature à décourager les interventions de Dieu ? » Il réagissait au
propos du Docteur Theuillier, responsable du bureau médical de Notre-Dame de
Lourdes, qui impute aux avancés de la science, le recul du nombre de
miracles constatés annuellement à Lourdes.
Nous avons
toujours un peu de doute sur de tels miracles (d’origine Mariale). Mais chez
nous, où sont passés les miracles ? Combien de chrétiens dans nos églises
n'ont jamais vu un miracle ? En Amérique, la majorité des membres des
Assemblées de Dieu dans l’église de Pentecôte, n’est pas baptisée du Saint
Esprit.
Asaph
exprimait bien nos sentiments, « le Très-Haut n’agit plus comme autrefois… »
mais il savait au fond de lui-même « Car tu es le Dieu de miracles » (Ps.
77 : 11, 15).
Les dons de
l’Esprit deviennent-ils les dinosaures des églises de Pentecôte ? Nous
allons à la librairie chrétienne pour acheter des livres qui racontent les
miracles que Dieu a faits autrefois ou ailleurs. Les ossements ne sont pas
aussi beaux ou redoutables que le dinosaure lui-même.
Aujourd’hui, il y a même des « tests » pour vous aider à décider quels sont
vos dons spirituels. Mais j’ai plutôt la tendance à croire qu’ils mesurent
les capacités et les tendances que Dieu a mis en nous dès notre naissance,
plus que les dons de l’Esprit.
a)
Qu’est qu’un don de l’Esprit ?
Une
intervention surnaturelle dans d’un chrétien pour l’aider dans
l’évangélisation ou pour que l’Eglise soit édifiée.
La Bible parle des « manifestations » de l’Esprit (grec : Phaneros =
manifester)
Par ces
dons, il est manifesté, soit en parole soit en action, que Jésus est
Seigneur (1 Cor. 12 :3).
Ce sont
les païens qui « se laissent entraîner aveuglement » (v.2). Je crois que le
surnaturel va toujours sembler bizarre à celui qui ne connaît pas Dieu, et
va toujours interpeller l’Eglise. Mais ce n’est pourtant pas nécessaire de
nous laisser « entraîner ». C’est le Saint Esprit qui partage ses dons et
l’attention doit se porter seulement vers Jésus. Il y aura des moments de
débordements mais ce n’est pas dans toutes les réunions. Ce n’est pas
nécessaire d’être en « transe » pour exercer un don de l’Esprit. L’esprit
des prophètes est sujet aux prophètes.
Une manifestation de
l’Esprit est pour l’utilité commune et non pas pour l’élévation personnelle
(v. 7).
Les dons
sont normalement éparpillés parmi tout le peuple de Dieu et non concentrés
sur une personne (« à l’un est donné »—v. 8, 11).
C’est
l’Esprit qui décide qui aura tel don (11b) bien que nous ayons la liberté
d’aspirer…
Il y a
peut-être certains dons et membres qui sont plus utiles ou plus en vue, mais
chacun a une fonction importante, et sans ce don-là, le Corps en souffre (v.
22).
Quand
les membres et les dons fonctionnent comme il le faut, chaque membre souffre
avec le membre qui souffre, et il se réjouit avec celui qui se réjouit (v.
25, 26).
Les
différentes personnes exercent différents dons
(v. 28-30).
Certains dons sont « meilleurs »
et nous pouvons « aspirer » à ces dons (v. 31). Lesquels ? Je crois pour
le chrétien « normal » c’est le don de prophétie (14 :1).
Sans amour ces dons et
ministères ne font rien pour moi (13 :1-3). Il faut remarquer que Paul n’a
pas dit que « sans amour, le don n’est rien ». C’est la personne qui les
exercent. Ah, oui. Cela arrive que certains qui ont un cœur un peu louche,
exercent pour un certain temps un don. Le don est réel, mais eux, ils sont
hypocrites, ou profiteur. Normalement sans la repentance, le caractère pèse
tellement sur le don que les résultats sont très mixtes après un certain
temps.
Le don ne valorise pas la
personne à moins que cette personne ait l’amour de Christ dans le cœur
(13 :4-8). Cela nous semble bizarre que le don et la personne ne soient pas
toujours le même. Mais Dieu a parlé à Balaam par la bouche d’un âne.
Peut-être qu’il le fait toujours, de temps en temps.
Les dons disparaîtront quand le
Seigneur reviendra (13 :10 ; 1 Cor. 1 :7). Même avec ces merveilleux
cadeaux, notre vision est tellement limitée. Nous soupirons après la venue
de notre Seigneur !
B) J’insiste sur l’aspect surnaturel de ses dons. Assez
souvent, ils ont l’air tous naturel, mais c’est surnaturel. Souvent, on a
donné à ces dons une définition qui n’a rien à voir avec une intervention
surnaturelle.
- Par
exemple, beaucoup disent que la prédication c’est le don de prophétie. Elle
peut être prophétique, mais normalement ce n’est pas cela. Je crois que
l’onction avec laquelle nous devrions prêcher est bien surnaturelle, mais en
regardant le contexte de ce que Paul dit de la prophétie, je crois que c’est
évident que c’est autre chose que la prédication et l’enseignement.
- D’autres
disent que Dieu agit par la main des médecins pour opérer sa guérison. Je
glorifie Dieu pour les médecins. J’y vais moi-même. Je ne doute pas que la
médecine vient du Seigneur et que Dieu agit avec les bons médecins. Mais,
ce ne sont pas les dons de guérison dont il est question dans la Bible.
Nous
essayons tellement de conformer la Parole de Dieu à notre expérience au lieu
de chercher Dieu pour la vraie manifestation de son Esprit.
C) Il y en a qui insiste tellement sur les dons et les
miracles, qu’ils les banalisent. On ne voit pas un miracle toutes les cinq
minutes. Autrement, l’impact est perdu.
-
D’autres sont toujours en train de nous casser les oreilles avec, « Où sont
les miracles d’autrefois ? Si nous avions la foi comme les gens d’autrefois
nous entrerions dans l’hôpital, et nous guéririons tous les malades ». Ils
nous culpabilisent. Mais eux non plus, ils ne voient pas grand chose.
Alors, peut-on critiquer si on est dans la même situation ? A l’étang de
Bethesda, Jésus n’a pas guéri tous les malades. Il y a eu une seule
guérison que le Père cherchait à ce moment-là.
d)
Mais pourquoi Dieu a-t-Il donné les dons ?
(Prenons un moment pour
fouiller dans les Actes des apôtres. Voir les actes surnaturels et quelle
était la suite de chaque intervention de l’Esprit 1 :3/12 ; 2 :2-4/ v, 7,
37, 41 ; 3 :7, 8/10b, 4 :4 ; 4 :8, 13 ; 4 :29-31/v.31-37 ; 5 :3/5, 11-16/v
14, 17 ; 5 :19, 6 :8/11, 7 :55, 59 ; 8 :6, 7, 12/v. 8, 8 :15, 17/19 ;
8 :39 ; 9 :3, 10, 18 ; 9 :34/35 ; 9 :40, 42 ; 10 :3, 11/44 ; 11 :28/29 ;
12 :7/11 ; 13 :2/3 ; 13 :11/12 ; 14 :1/1 ; 14 :3; 14 :9, 10/11, 19, 20 ;
16 :6-9/10 ;16 :18, 26/30 ; 18 :10/11 ;19 :5, 611, 12/10 ; 19 :15-20 ;
20 :9,10/12 ; 21 :11, 13 ; 23 :11 ; 27 :10, 22-25/44 ; 28 :5/7 ;
25 :8,9/10 ; 28 :25-28/30) guérisons, visions, anges, prophéties, direction
divine, etc.
révélation de Dieu/Sa louange
croissance de l’Eglise/salut des âmes
édification de l’Eglise et des membres individuellement
Ce sont des
indications du ciel, les « petites révélations de Jésus ». Jésus a promis
que les apôtres rendront témoignage de Lui, mais aussi l’Esprit. Quand la
main de Dieu a agi comme ça, ses ennemis avaient mal à renier la vérité du
Seigneur, surtout que eux n’avaient pas la même puissance.
e)
Pourquoi ne nous les voyons pas si souvent ?
Dieu
fait-il-la grève ?
-
L’ambiance dans laquelle les dons se produisent.
Compassion/foi (la foi agit au travers l’amour)
- La
science, nous aurait-elle enlevé la foi ? Comparer par exemple notre
société où l’idée est que tout s’explique par une réponse naturelle. Si
nous ne savons pas pourquoi quelque chose est arrivée, nous pensons qu’il
doit exister une explication naturelle quelque part. Si nous entendons un
bruit que nous ne pouvons pas expliquer dans la nuit, nous ne disons pas que
c’est un fantôme. Dans beaucoup de sociétés du monde, il y a une croyance
aux anges et aux démons, etc.… qui fait que le surnaturel ne surprend pas.
Quand nous disons que Jésus guérit, c’est dans le « world view » qu’une
telle chose est possible. Mais dit cela à un européen…. Le « world view »
(façon de voir et organiser la réalité dans notre esprit,) contribue-il, à
ce que nous voyons les miracles ou non ?
- Y a-t-il
un élément de désespoir dans la foi qui manque, parce que notre foi est
beaucoup dans la science ? Nous devrions être les « mendiants » dans la
foi. Bénis soient les pauvres en esprit.
f)
Comment allons-nous faire pour qu’ils soient plus présents dans nos églises
et nos vies ?
prêcher/étudier/désirer/oser/agir
II.
Quels sont les dons ?
1.
dons de ministère (des
personnes) Eph. 4 :11.
2.
dons de l’Esprit. (1 Cor.
12 :8-10). Cette liste, inclut-elle tous les dons ? Nous savons qu’au
moins ces neuf sont de l’Esprit.
3.
les activités différentes.
I Cor.
12 :4-6
Ces dons
existent pour bâtir l’église et non pas pour augmenter l’importance de
l’individu qui les manifeste (12 :7). Si l’ennemi n’arrive pas
à nous empêcher de croire
pour que ces manifestations soient en évidence dans l’église, il a une autre
manœuvre. Il nous gonfle d’orgueil.
D’après
tout, c’est assez intoxicant de prier pour quelqu’un et que cette personne
soit guérit, n’est pas ? C’est facile à croire ce que l’ennemie murmure
dans votre oreille lors d’une révélation que le Seigneur nous donne. « Vous
etes vraiment fort dans le Seigneur, tu sais ? » L’orgueil y croit—la
jalousie et la division le suivent—et le diable rigole.
Ce n’est
pas étonnant que le plus beau discours concernant l’amour dans toute la
Bible se trouve au beau milieu de cet enseignement sur les dons de
l’Esprit. Cela nous étonne mais ce ne sont pas les dons de l’Esprit qui
marquent une personne comme spirituelle. Ce sont les fruits de l’Esprit qui
indiquent qu’un homme est mature (Gal. 5 :22, 23). Ecoutez une description
d’une personne spirituelle (1 Cor. 13 : 4 à 8).
Les Dons Spirituels
Combien
y en a-t-il ? Certains comptent beaucoup, mais il y en a au moins neuf !
Stanley
Horton a noté, « Mais Paul ne dit pas de ces neuf dons, ‘Ce sont les dons de
l’Esprit.’ Il donne simplement la liste disant, ‘voici un don donné par
l’Esprit, puis un autre par le même Esprit. L’insistance est sur le fait
qu’ils viennent du Saint Esprit, pas en disant que tous les dons sont
cités. » (« Ce que la Bible enseigne sur le Saint Esprit, » Horton, S. p.
209).
Dans
cette étude nous nous limiterons pour la plupart à ses neuf dons.
Il faut
noter qu’il existe des idées différentes en ce qui concerne la définition de
ses dons. Je n’ai aucune notion que je sais tout et que ce que je dis est
la dernière parole. J’offre ces aperçus basés sur ma compréhension de la
Parole de Dieu et de mon propre expérience.
Ces neuf
se regroupent en triades :
dons
d’expression, dons
de puissance, dons de révélation.
A) les dons d’expression
sont : le parler en langues, l’interprétation des langues et la prophétie.
1.
le parler en langues (au moins 4 raisons pour que le Seigneur l’ait donné) Divers
sortes de langues : langues connues, inconnues, ou peut-être même le langage
des anges (13 :1)
évidence initiale du
Baptême du Saint Esprit.
En Actes, 3 fois (parmi les 5 instances où nous voyons les gens baptisés
dans le Saint Esprit), il est dit clairement qu’ils parlaient en d’autres
langues. Les deux autres fois peuvent être inférées. Certains
argumentent qu’on ne peut pas établir la doctrine à partir des récits
historiques comme Actes. La question que je pose est simplement : Qui l’a
dit ? Si c’est une instance isolée et obscure, oui je comprends.
Si c’est quelque chose en conflit avec la révélation dans la Parole, je
comprends. Mais ici, Luc détaille comment c’était dans l’église primitive
(la doctrine des épîtres
en action). Il était un compagnon de celui qui a écrit une grande partie
des épîtres et nous a donné par l’Esprit une grande partie de notre
doctrine. Paul a sans doute lu ce que Luc a écrit. Moi, je dirais
plutôt que les Actes des Apôtres et les Evangiles nous montrent la doctrine
en action. Le problème qui se pose est que les gens cherchent le parler
en langues au lieu de chercher d’être baptisés dans l’Esprit. Le parler en
langues est loin d’être le seul signe du baptême, et si c’étais le seul
signe que j’avais, je me poserais des questions.
Une aide qui édifie le chrétien
dans sa vie de prière.
« Il s’adresse à Dieu » « Il parle des mystères » (peut-être
Paul les compare aux paroles des adeptes des groupes secrets qui avaient
certains mots que seulement les illuminés connaissaient. Ce serait une
autre façon de parler sans que quelqu’un de l’extérieur comprend), « il
s’édifie lui-même » v. 4 ; l’apôtre désire que tout le monde parle en
langues, v. 5 ; quand je prie ainsi mon esprit est en prière, v.
14 ; Le parler en langues sans interprétation n’est pas pour
l’édification de l’église « vous parlerez en l’air » v. 8. (ex. les
deux pasteurs dans la vidéo qui se parlaient assez longtemps l’un à l’autre
en d’autre langues. A mon avis, ce n’est pas biblique) ; dans
l’église, il y a des dons qui sont plus utiles que le parler en langues,
v. 19 ; si tout le monde parle en langues très forts au même moment, un
inconverti sera peut-être choqué par ce qu’il voit et par ce qu’il ne
comprend pas du tout, v. 23 ; si on parle en langues (fort)
dans l’assemblée il faut qu’il demande l’interprétation du Seigneur ou se
désister et parler doucement à lui-même, v. 13, 28 ; le
contenu du parler en langues sera quoi ? Des bénédictions et des
remerciements au Seigneur v. 16, 18. Est-ce que l’Esprit peut lancer
un appel aux inconvertis ou aux rétrogrades par un parler en langues et son
interprétation ? Peut-être. Regardez le contenu de la prophétie au
v. 24. Certains disent que le parler en langues est toujours dirigé vers
Dieu. Mais je crois qu’on peut faire un argument assez fort des versets
21 et 24. Dieu s’adresse à nous au travers de ses expressions. Nous
pouvons même chanter en langues au Seigneur dans notre vie de
prière privée, v. 15. Le chant en langues dans une réunion de l’église
doit-il être interprété ? J’ai la tendance à dire que ce serait mieux, mais
c’est moins commun et je crois qu’il y a une puissance d’interpeller dans la
musique même. Je vous donne mon avis. Cela ne devait pas être long, et je
crois qu’il est surtout mieux s’il est interprété. Et si tout le monde
chante en langues en même temps ? J’ai été présent quand cela est arrivé et
je dois être franc, d’un point de vue personnel je croyais que c’étais très
édifiant pour l’Assemblée. C’était un moment quand tout le monde priait
ensemble et cette façon de louer le Seigneur, marchait très bien dans le
cadre. Encore je donne mon avis personnel. Je ne crois pas que Paul ait
cité tous les cas possibles pour des expressions de l’Esprit et
personnellement, je crois que ceci édifie.
Ces langues sont une aide précieuse dans notre vie de prière. Le parler en
langues, accompagné par l’interprétation a sa place dans le culte mais il
doit être exercé en ordre (pas plus de deux ou à la limite trois, v. 27, 39,
40).
Quand Paul pose la question, « Tous parlent-ils en d’autres
langues, » 1 Cor. 12 :30, il est evident qu’il parle d’une autre chose que
le parler en langues dans la priere privée. Il dit clairement qu’il desire
que tous parlent en d’autres langues (14 :5). Mais nous parlerons
maintenant du parler en langues qui est pour toute l’église.
Par lui l’Esprit édifie l’Eglise,
si cela est accompagné d’interprétation. Il est possible que le parler en
langues avec son don compagnon, l’interprétation des langues, porte une
bénédiction qui équivaut à celle de la prophétie (v. 5b).
Normalement, il ne devrait pas être plus de deux ou au plus trois à parler
en langues avec l’interprétation. Si personne ne les interprète, il faut
que celui qui parle reste silencieux.
Le parler en langues est un
signe qui interpelle les inconvertis. V. 21, 22. Je ne crois pas que le signe qui les interpelle est,
celui de v. 23 quand tout le monde parle d’une haute voix ensemble en
langues. Les non-convertis ne sont pas forcement frappés non plus quand
l’église passe une grande partie de la réunion en parlant en d’autres
langues pendant que les autres attendent qu’ils terminent. Le problème vis
à vis des inconvertis ne semble pas être le fait que quelqu’un parle en
d’autres langues. Il y a une certaine valeur de « choque » qui risque de
piquer leur attention. Le problème était pour ceux qui ne faisaient que
cela ou qui parlaient très fort pour très longtemps. Nous pouvons contrôler
notre esprit v. 32. Nous ne devons pas nous laisser entraîner comme les
païens de 12.2. Dieu ne nous oblige pas, bien que parfois les sentiments et
les émotions spirituels soient très forts. Notre cœur doit être pur avec le
désir de bénir l’église, non pas de montrer combien nous sommes spirituels.
Les parlers en langues sont surtout un signe quand les langues parlées
sont connues par l’incroyant, comme au jour de la Pentecôte.
Le parler en langues peut nous
aider dans les prières d’intercession. Cela nous arrive de ne pas savoir comment prier et l’Esprit vient
à notre secours, priant exactement selon la volonté de Dieu (Rom.
8 :26-28). Il existe plusieurs témoignages des gens réveillés la nuit avec
le fardeau de prier pour une autre personne. Puisqu’ils ne savaient pas
quoi prier, le Saint Esprit intercédaient par leur cœur et leur bouche. Je
ne sais pas quel est cet effet dont Paul parle en Rom. 8 :26-28 lorsqu’il
parle des soupirs inexprimables, mais c’est quand même une chose que
l’Esprit fait parfois.
Cela peut être le parler en
d’autres langues, mais peut-être il est autres choses.
De mon expérience le parler en
langues est un don qui nous aide à entrer dans la présence de Dieu et qui
« met le feu » à nos prières personnelles. Assez souvent, il nous semble
que nos prières sont sèches ou vides. L’Esprit vient dans le parler en
langues pour la donner la vie à nos prières.
L’interprétation des langues
est le don de
rendre dans une langue connu de l’assemblée ce qui a été dit en d’autres
langues. A mon avis, ce n’est pas forcément une traduction, mot par mot,
mais une expression qui donne le sens de ce qui a été dit. Celui qui
parle, peut donner l’interprétation ou bien cela peut être une autre
personne de l’assemblée. Celui qui parle en langues est invité de prier
pour l’interprétation. S’il n’y a personne dans l’assemblée qui
interprète, que celui qui parle se tait, au lieu de recommencer de parler
en langues (14.13)
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